Réputé pour son art de vivre qui allie parfaitement ultra modernisme et tradition, le Japon a su préserver sa culture en parfaite harmonie avec l’ère moderne. La mondialisation galopante qui a ouvert le pays au reste du monde n’a pas affecté les principaux courants religieux qui sont restés ancrés dans la culture depuis plusieurs siècles.
La religion au Japon
La grande majorité des japonais pratiquent une religion et cela se reflète dans la vie quotidienne par l’affluence au niveau des différents temples et sanctuaires. C’est dans les différentes festivités que l’on observe des véritables foules traduisant cette ferveur qu’ont les japonais à l’égard de la religion. Avec l’avènement de la mondialisation et l’accroissement des échanges, plusieurs religions ont fait leurs apparitions à l’instar du christianisme, de l’islam et du judaïsme. Toutefois, la proportion des adeptes pour toutes ces religions est restée relativement faible, ne dépassant pas les 8% selon les dernières statistiques officielles de 2015. Ainsi, à l’échelle du pays, il est légitime d’affirmer que parler de la religion au Japon peut se résumer à considérer le shintoïsme et le bouddhisme.
Le shintoïsme, une religion ancestrale
Si les origines du shintoïsme sont assez floues, cette religion est reconnue comme étant la plus ancienne dans le pays. Le shintoïsme est considéré comme étant la religion ancestrale dans laquelle on vénère les ancêtres et des esprits incarnés par les « kami ». Plus explicitement, le shintoïsme est une religion polythéiste qui peut être traduit littéralement comme la voie des dieux dans laquelle on vénère plusieurs divinités d’essences différentes allant du chamanisme et du culte des ancêtres aux adorations de la nature. Cette religion imprègne tellement la sensibilité japonaise que l’image de l’empereur lui est associé car les japonais estiment que l’empereur descendrait directement de la déesse Amaterasu.
Le Japon de nos jours
Le bouddhisme, quant à lui, est une religion importée de la Chine et de la Corée à partir du Ve siècle. Cette religion s’imprègne des enseignements de Bouddha et est plus une philosophie de vie. Le japonais moderne, à la différence de ses prédécesseurs d’avant-guerre a une vision plutôt neutre de la religion. Ainsi, un même individu pourrait aller dans un temple shinto, se marier à l’église chrétienne tout en fréquentant les monastères. Le syncrétisme shinto-bouddhiste est maintenant ce qu’il y a de plus courant dans le pays à tel point que la grande majorité de la population reconnaît pratiquer indifféremment l’une des deux religions à tel point qu'un adage stipule que le japonais naît shinto mais meurt bouddhiste.