Combats de Sumo : la sortie à ne pas manquer lors de votre séjour au Japon

Chaque partie du monde renferme ses propres spécificités culturelles qui constituent pour elle de véritables centres d’intérêts. Dire qu’on a séjourné au Japon sans avoir assisté à un combat de sumo : C’est regrettable! Certes, ce ne sont pas les lieux à visiter et les activités à découvrir qui manquent dans ce pays, mais ce spectacle-là est celui qui attire le plus les vacanciers.

Le combat de sumo : brève description

Le sumo relève d’une traditionnelle culture nippone. Il s’agit d’un combat où deux individus de très grande taille et à poids lourd, appelés les « rikishi », s’affrontent. Un match est de très courte durée, ne prenant qu’environ 10 minutes. Pour annoncer son début vers huit heures du matin, l’arbitre ou gyoji, portant des habits traditionnels, utilise un éventail. Selon la règle du jeu, est vaincu celui dont une partie du corps touche la terre en premier, à l’exclusion des pieds, ou celui qui quitte le terrain de combat. Le vainqueur est attitré le « Yokozuna ». Compte tenu les conditions de lutte, un entrainement coriace et un régime alimentaire très strict sont suivis par les lutteurs. Tous âgés d’environ une quarantaine d’années, ils ont une vocation ayant pris naissance vers leur plus jeune âge et depuis, leur corps y a été préparé. Les athlètes de basse classe débutent le spectacle de sumo et ainsi de suite jusqu’aux combattants les plus performants. Les derniers combats vers la fin de la journée sont les plus sensationnels car ce sont les meilleurs athlètes : les « musubi-no-ichiban » qui prennent le relève.

Les dispositions à prendre pour assister à un combat de sumo

Que dans le cadre d’un voyage organisé ou que l’on prépare soi-même une destination au Japon, telle visite est sans équivoque. Dans le premier cas, les organisateurs prévoient un départ de l’hôtel généralement en bus. Les combats les plus fameux sont ceux à Tokyo, à l’arène Ryogoku Kokugikan. Ce stade est localisé non loin de la gare de Ryogoku sur la JR Sobu Line ou à quelques minutes à l’issue de l'Oedo Line. Une précaution à prendre est d’arrivée tôt sur les lieux en période de compétition car il peut y avoir une grande foule. On ne rencontre pas de compétitions de sumo tout au long de l’année. Ils sont plutôt fréquents en mois de Janvier, Mai et Septembre, c’est-à-dire en été. Si ce n’est pas en plein saison des tournois, certains touristes souhaitant voir des combats peuvent accéder à des salles d’entrainement des lutteurs, comme celle à Nagoya, en mois de Juillet. Mais cela n’est pas toujours faisable. Il serait lieux de cibler les périodes de combats. Pour disposer d’un bon siège et donc d’une belle vue du ring, il est préférable de procéder à une réservation. Il existe deux sorte de places : en loge ou en tribune. Un autre moyen est aussi d’intégrer des groupes de visiteurs afin de pouvoir facilement acheter un billet. Immortaliser le moment par la prise de photos est à ne pas omettre. Se déguiser avec des vêtements de sumo serait également inoubliable.

Sumo : le match et encore plus d’aventures

Le combat de sumo existe depuis la découverte des îles japonaises, vers 1500 ans. Les affrontements s’apparentaient à ceux des Dieux Takemikazuchi et Takeminakata autrefois car suivant leur croyance, les Dieux eux-mêmes se sont combattus lors de la création du monde. Actuellement, on est face à un sport national. Un match public d’un côté et d’autres attractions corrélatives de l’autre : voilà le plus intéressant ! On peut accéder en coulisse où on a le privilège de se mettre en face-à-face avec les combattants. Non seulement, on pourrait se faire photographier avec ces personnages de renom mais on aura l’occasion d’échanger avec eux sur leur esprit combatif. La plupart d’entre eux apprend même aux intéressés les techniques de base de la lutte. En sortant, on sera enrichi sur l’histoire et sur l’origine du sumo. On couronne le tout avec des plats et des amuse-gueules cuisinés par des anciens catcheurs. Une large variété de snacks typiques du pays, sont consommables sur place et à déguster. On citerait entre autres : le chanko nabe et le saké.